JESUS ET LEON BLUM

Je sais qu’adolescent, enfermé, durant les années de guerre, de par la volonté de mes chers parents très catholiques, dans un collège de jésuites, j’ai eu le courage de lire, un gros morceau de la Bible et des Evangiles.
Ma déception fut grande.

J’ai vécu deux événements distants de 32 ans: 1936, le Front Populaire et 1968, la révolte étudiante, deux événements politiques aux conséquences considérables, deux moments importants de la vie sociale qui ont tous deux « changé la vie », deux moments forts qui marquent la revanche des classes ouvrière et moyenne, deux moments vie qui, parce qu’ils avaient une allure de fête, ont marqué ma vie.
Je me souviens encore et pourtant je n’avais que 8 ans quand Léon Blum, le « juif le plus haï de France », imposa les congés payés et la semaine de 40 heures.
Je me souviens des jours heureux de l’été 36, où pour la première fois de l’histoire des peuples, les salariés ont eu droit légalement à des vacances payées par le capital et ont bénéficié de la semaine de 40 heures.
Elle fut riante, chantante, la nuit du 14 juillet. Les gens s’embrassaient. Ils se sentaient exister politiquement.
LA NOTION DE JUSTICE SOCIALE N’APPARAÎT NI DANS LA BIBLE, NI DANS LES ÉVANGILES.
JÉSUS IGNORE CES REVENDICATIONS.
TOUS LES PEUPLES ONT RÊVÉ DE LIBERTÉ.

Jésus s’étant fait homme parmi les hommes, j’aurais aimé savoir ce qu’il pensait de la vie sociale dans la Palestine de son époque. On a trop le sentiment qu’il s’en moque.
Jésus tient un discours exclusivement religieux.
Les notions de liberté, de citoyenneté n’apparaissent nulle part dans ses paraboles.
Au contraire. L’obéissance, la soumission sont au programme.
LE GOLGOTHA EST CE MOMENT DÉCISIF DE LA VIE DU CHRIST OÙ CELUI-CI NOUS DONNE L’EXEMPLE DE SA SERVITUDE VOLONTAIRE.
« PÈRE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE. ».
On s’étonne qu’il n’y ait jamais de dialogue entre le Père et le Fils.
On voit bien que la vie quotidienne des juifs ne l’intéresse pas.
La présence des romains et de l’armée de l’Empire le laisse indifférent.
Il ne souffre pas de l’occupation romaine.
Il n’a aucun projet politique.
IL ACCEPTE LE MONDE TEL QU’IL L’A TROUVÉ ET NE PRÉVOIT PAS D’EN CHANGER LE FONCTIONNEMENT.
Il constate la misère, la pauvreté mais ne propose rien pour combattre l’injustice.
Qu’il y ait tant de pauvres écrasés par quelques riches ne le concerne pas.
Il ignore la mortalité infantile, les épidémies, l’hygiène domestique.
NOUS NE SOMMES QUE DE PASSAGE.
Tout est dit par cette seule phrase qui souligne la fragilité de la vie humaine comparée à la vie éternelle. Que sont quelques années passées sur la terre à côté de l’éternité?
Que vaut la souffrance comparée à une éternité de bonheur dans laquelle toute souffrance est bannie.
Si on admet que la moyenne de vie au temps de Jésus ne devait pas dépasser 25 ans, on comprend que la fragilité de la vie humaine était admise par toutes et tous et que l’éternité représentait un événement extraordinaire.
Qui n’a jamais rêvé de vivre éternellement?

L’ETERNITÉ, soit, mais pour y faire quoi?
Prier Dieu. Obéir à Dieu. Admirer Dieu. Chanter les louanges de Dieu.

Jésus n’a qu’un but: apprendre à l’humanité à quitter la terre sans se retourner.
Sa prédication est claire. Il nous presse de tout abandonner, de nous détacher de nos amis et même de notre famille afin que, revenus à l’état originel, nous puissions entrer dans le Royaume du Père.
NOUS SOMMES DE PASSAGE.
LES MOINES ET LES NONNES QUI S’ENFERMENT À DOUBLE TOUR DANS LEURS CROYANCES, SONT CONVAINCUS QUE CE QUI SE PASSE SUR LA TERRE N’A AUCUN INTÉRÊT. ILS VEULENT ÊTRE PRÈTS À RÉPONDRE À L’APPEL DU SEIGNEUR.

Ce dégoût pour la vie terrestre a conduit l’Eglise à adopter des positions radicales comme de se déclarer hostile aux travaux de Copernic, de Giordano Bruno et de Galilée.

LE CARDINAL LUSTIGER ACCUSE SATAN DU CRIME D’AUSCHWITZ.

Le cardinal LUSTIGER, lors d’une émission de télévision consacrée à la Shoah, affirma que SATAN était le vrai responsable d’AUSCHWITZ. ( Hitler et les nazis agissant sur ordre de Satan.)

Le cardinal, parlant au nom de l’Eglise, avec autorité, reconnaissait ainsi l’existence criminelle de Satan et que DIEU n’avait rien fait pour l’empêcher de commettre son crime, abandonnant ainsi son peuple élu d’Israël au pouvoir de l’Archange du Mal.

Comment Dieu peut-il accepter que le plus beau des archanges qui s’est retourné contre Lui commette de telles abominations?
Dans quel but?

Dieu s’est-il réjoui de savoir que Satan avait puni son peuple de la Bible, le punissant cruellement pour ses péchés?

Comment croire que Dieu ait pu assister à l’extermination de 6 millions de juifs sans réagir?
N’est-il pas vrai que le Dieu Souverain des cieux a permis aux notables juifs et au procureur romain, 2000 ans avant Auschwitz, d’assassiner son Fils, sans qu’il s’en émeuve?

MGR BARBARIN, PARLANT AU NOM D’UN DIEU QUI NE LUI A JAMAIS PARLÉ, CONDAMNE

POUR DES MILLIONS D’ÊTRES HUMAINS, LA VIE N’EST PAS UNE FÊTE
ET SI LA VIE EST UN DON DE DIEU, IL S’AGIT BIEN D’UN CADEAU EMPOISONNÉ.

CARDINAUX, ne sortez pas de votre manche, le péché originel pour justifier nos souffrances et la mort.
QUI A CRÉÉ SATAN?
QUI LUI A LAISSÉ LA VIE SAUVE ALORS QU’IL AVAIT DÉFIÉ SON CRÉATEUR?
QUI LUI A PERMIS D’INITIER ADAM ET EVE AU MAL?
QUI A PERMIS AUX NAZIS, AGISSANT AU NOM D’HITLER,
D’EXTERMINER SON PEUPLE ÉLU D’ISRAËRL?
QUI, ENFIN, A PERMIS À SATAN, MANIPULANT LES NOTABLES JUIFS FÉUNIS DANS LE TEMPLE AINSI QUE PILATE, LE PROCUREUR ROMAIN, DE CRUCIFIER JÉSUS?
UN SEUL NOM, UN SEUL: DIEU.

Nous n’avons pas vu le DIEU PÈRE faire irruption de son Royaume des cieux, arracher son FILS à la croix et l’emporter dans ses bras, serré contre son coeur.
POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS VU LE SOUVERAIN DES CIEUX S’INTERPOSER ENTRE LE PEUPLE D’ISRAËL ET SES BOURREAUX NAZIS?

JÉSUS EST MORT SEUL SUR SA CROIX,  ABANDONNÉ DE SES DISCIPLES, DE SES AMIS, ET DE SON PÈRE.
QUE DE CRUAUTÉ PERVERSE CAR INUTILE DANS LE COEUR DU PÈRE DES CIEUX.
Fallait-il que DIEU imite les pères de famille qui sacrifiaient leurs propres enfants, garçons et filles,  à leurs divinités païennes, gourmandes de chair fraîche et de sang frais?

LE TEMPS DES SACRIFICES HUMAINS N’EST PLUS.
LE GOLGOTHA EST OBSOLÈTE.
Devons-nous rappeler au cardinal Barbarin que YAWHÉ, le dieu juif, a épargné le jeune Isaac que son père, le vieil ABRAHAM, s’apprêtait à égorger.
YAWHÉ était une figure d’un dieu moderne.
Le Dieu catholique, restaurant les sacrifices, a eu l’audace d’asservir son FILS à la loi criminelle du sang.

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LE DIEU CATHOLIQUE SE VENGE DES SOUFFRANCES INFLIGÉES À SON FILS PENDANT SA PASSION.
PAR LA VOIX DE MGR LE CARDINAL BARBARIN, L’ÉGLISE CONDAMNE L’EUTHANASIE.
Ce serait tricher que de quitter la terre sans avoir payé notre dette à DIEU avec le sang de nos souffrances.
L’EGLISE dit de JÉSUS que, victime expiatoire, il a payé l’intégralité de notre dette.
A nous de payer notre dû, de notre côté, en même temps que JÉSUS, par ses souffrances.
Le DIEU du cardinal BARBARIN se réjouit de voir tant d’hommes et de femmes adultes mais aussi des enfants pourtant innocents, mourir dans de pénibles souffrances d’autant plus cruelles qu’elles ne s’apaisent jamais tout à fait malgré les médicaments.
Rien n’est plus atroce qaue d’être rongé chaque jour, chaque nuit, par les mêmes soufrances qui se renouvellent inépuisablement.
Il s’en fiche le cardinal que vous souffriez.
Il mourra comme JEAN-PAUL II, devenu saint, qui est mort gorgé  d’anesthésiants.
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MONSIEUR LE CARDINAL NE FAIT QU’UN SEUL PAQUET AVEC TOUS LES ÊTRES HUMAINS.
Pour lui, il n’y a pas de différence entre un riche et un pauvre, entre un milliardaire et une femme qui n’a d’autre ressource que la pension minimale de la sécurité sociale ou ces millions d’hommes et de femmes qui vivent dans une grande pauvreté si ce n’est misèrablement.

CROIT-IL VRAIMENT QUE TOUS LES ÊTRES HUMAINS BÉNÉFICIENT DES MÊMES AVANTAGES FACE À LA MORT?
CROIT-IL VRAIMENT QU’UNE EUTHANASIE DÉGUISÉE NE SE PRATIQUE PAS DANS LES CLINIQUES POUR MILLIARDAIRES?
Pourquoi l’église ne s’adresse-t-elle toujours qu’aux pauvres et jamais aux riches et aux puissants? Quand elle prêche l’obéissance à qui s’adresse-t-elle? Aux patrons ou aux ouvriers?
N’est-ce pas le pape PIE IX, sanctifié par JEAN-PAUL II, qui a condamné, en vrac, la république, la démocratie, le suffrage universel, la liberté de la presse, la liberté de conscience et qui rappelait aux ouvriers que leurs patrons étaient choisis par DIEU lui-même et que désobéir à son patron c’était désobéir à DIEU?
JEAN-PAUL II se trouvait aux côtés de son ami le général-dictateur PINOCHET alors que celui-ci assassinait les républicains.
JEAN-PAUL II avait choisi son camp. Il combattait le communisme athée et collectiviste.
il partageait avec JOSEMARIA ESCRIVA DE BALAGUER, FAIT MARQUIS DE PERALTA PAR FRANCO, la même haine viscérale pour le communisme.
N’est-ce pas le fondateur de L’OPUS DEI  qui avait déclaré, en 1945, QU’HITLER ET FRANCO avaient sauvé l’europe chrétienne du communisme?
JE N’IMAGINE PAS JÉSUS FAIRE L’ÉLOGE D’HITLER.
LE SAINT MARQUIS DE PERALTA IGNORAI-IL CE QUI S’EST PASSÉ À AUSCHWITZ ET DANS LES CAMPS D’EXTERMINATION OÙ SIX MILLIONS DE JUIFS ONT ÉTÉ ASSASSINÉS SUR ORDRE D’HITLER?
DES JUIFS, DITES-VOUS?
L’ÉGLISE CATHOLIQUE A-T-ELLE JAMAIS EU PITIÉ DU PEUPLE JUIF, CE PEUPLE DE COCHONS, COMME DISAIT LE GRAND ST AUGUSTIN, QUI NE VOULAIT PAS QU’ON LES TUE, CAR ILS ÉTAIENT LES SEULS TÉMOINS DE L’EXISTENCE DU CHRIST.

Mr le cardinal, habitué au luxe de son palais ecclésiastique, ne sait pas que les hommes qui sont sans domicile fixe et qui ne touchent aucun revenu vivent une existence très différente de la sienne et que s’ils ont le malheur d’être malades ils ne seront pas choyés comme lui et ne bénéficieront pas du luxe d’une clinique catholique.
AU FAIT, MONSIEUR LE CARDINAL,
DITES-NOUS LA VÉRITÉ.
il est dit dans les Évangiles que parce que JÉSUS avait été crucifié un vendredi, il était impératif qu’il meure avant que débute le sabbat, ce pourquoi un soldat lui brisa les jambes afin de hâter sa mort.
Comment appelez-vous cet acte commis sur sa personne par les autorités romaines, à la demande des juifs, sans qu’on ait demandé à la victime son autorisation?
LE MOT EUTHANASIE NE VOUS SEMBLE-T-IL PAS CONVENIR?

JESUS AURAIT-IL RI EN LISANT « CHARLIE HEBDO? »

Jésus aurait-il ri en lisant CHARLIE HEBDO?
Aurait-il ri en constatant que, pour ces mécréants, ces voyous toujours critiques et moqueurs, le sacré n’existait pas.
Ils ne respectaient rien. Bien plus, ils prenaient comme cible tout que les braves gens honnêtes considèrent comme sacré.
Ils tiraient avec raison contre tous les hypocrites qui nous prêchent la morale publiquement mais, une fois le dos  tourné, profitent des plaisirs qu’ils condamnent si sévèrement.
Les prêtres prêchent la vertu mais sont-ils vertueux?
Un homme peut, un jour, condamner le crime avec ardeur et rentrant chez lui, le soir tombé, rencontrant une fille jeune, assassiner celle-ci dans le bois voisin.dizeu
Méfions nous des professeurs de vertus.
Ils ne sont que des hommes ordinaires. Ils ne sont pas meilleurs que nous.
Prêchant au nom de Jésus qui mourut vierge comme sa Mère Marie, ils condamnent les plaisirs licencieux. L’un d’entre eux, un cardinal qui écrivait de savants livres et bénéficiait d’une renommée de saint homme est mort, un soir dans Paris, dans les bras d’une prostituée logée dans un luxueux hôtel.
On a bien ri quand on apprit par le Canard enchaîné, dans quelle fâcheuse situation était mort ce saint homme.
Un président de la République, Richard Wagner, Rockefeller moururent eux aussi en extase.

le droit de dire « NON »

LA LIBERTÉ C’EST LE DROIT DE DIRE NON
SANS ÊTRE SACRIFIÉ, ASSASSINÉ, EMPRISONNÉ, BAILLONNÉ, MONTRÉ DU DOIGT, EXCLU DE LA SOCIÉTÉ.

Les anciens ont connu les dictatures de MUSSOLINI, FRANCO, SALAZAR, HITLER, AINSI QUE L’ETAT FRANÇAIS DU MARECHAL PETAIN.
Malheur à ceux qui refusaient de se soumettre et d’obéir à des Etats policiers.
TOUT LE MONDE CONNAÎT LE NOM D’AUSCHWITZ, l’un des camps d’extermination dans lesquels les nazis assassinaient les juifs dénoncés par la propagande et décrits comme des non-hommes.

Trop de crimes ont été commis depuis deux mille ans par les différents pouvoirs politiques et religieux parce que les victimes contestaient la légitimité du pouvoir politique et religieux.
L’Eglise catholique, qui enseignait les hommes mais aussi les jugeait, n’hésita pas à livrer au bourreau celles et ceux considérés comme des hérétiques, celles et ceux qui refusaient de s’agenouiller aux pieds du Pape et qui remettaient en question les vérités de l’Eglise.

LA LIBERTÉ EST AVANT TOUT UN DROIT INDIVIDUEL.
TOUT ÊTRE HUMAIN EST EN DROIT DE CRITIQUER ET DE CONTESTER LES DÉCISIONS DU POUVOIR, QU’IL SOIT POLITIQUE OU RELIGIEUX.
TOUT ÊTRE HUMAIN EST DANS SON DROIT QUAND IL DIT NON PARCE QUE SA RAISON DIT NON.
En 1914, JAURÈS souhaitait que les peuples disent non à la guerre, dans un grand élan humaniste, sachant que la guerre n’a jamais rien résolu mais qu’elle tue des millions d’innocents.
Les millions de soldats des deux camps, morts au champ d’honneur, n’auraient-ils pas mieux fait de s’unir contre la guerre que de vivre durant quatre ans dans des circonstances dramatiques éprouvantes?

FAIRE USAGE DE SA LIBERTÉ EST TOUJOURS UN RISQUE CAR LES ÉTATS N’AIMENT PAS QU’ON LEUR DÉSOBÉISSE, QU’ON DÉNONCE LEURS DÉCISIONS, QU’ON CRITIQUE LEURS ACTIONS, QU’ON CONTESTE LEUR LÉGITIMITÉ.

On sait que plusieurs soldats, épuisés, désespérés de constater que leurs sacrifices ne servaient à rien, que leur courage s’épuisait, que les camarades mouraient en grand nombre, que les blessés s’amoncelaient dans les hôpitaux de campagne, furent fusillés, sur ordre de l’Etat-Major, considérés comme des traîtres.

 

et QUE VIVE CHARLIE malgré les ASSASSINS

listeJJcharlieJJ-C’est quand quelqu’un meurt qu’on s’aperçoit qu’il était indispensable.
C’est quand Charlie Hebdo est assassiné que l’on prend conscience qu’on ne pourra pas s’en passer.
Je ne me souviens plus du numero 1 de Charlie. Je sais que j’attendais toujours le mercredi avec impatience, jour de la publication commune de CHARLIE et du CANARD ENCHAÎNÉ, deux hebdomadaires très différents mais qui se complétaient.

CHARLIE, journal mal élevé, vulgaire, blasphématoire, tirait à boulets rouges sur la BÊTISE, donc sur le sérieux, sur la religion, catho, islamiste, les bigots, les fanatiques, les assassins, tous ceux qui détenant une parcelle de pouvoir, dans quelque domaine que ce soit, politique aussi bien que religieux, se vantaient orgueilleusement de détenir la VÉRITÉ, la Vérité majuscule, la Vérité indiscutable, .

LA PRATIQUE DE LA LIBERTÉ est trop souvent mal appréciée de ceux qui prétendent être les propriétaires de la PENSÉE, de ceux tous ceux qui la confisquent à leur profit.
LA BÊTISE, sous toutes ses formes, tel est l’adversaire ordinaire de CHARLIE, l’orgueilleuse BÊTISE, celle dont se nourrissent avidement les chefs de guerre, les dictateurs, tous les salauds qui abusent de leur pouvoir, fût-il minuscule.

Le nazisme a trouvé une grande partie de sa force nuisible, criminelle sur des CONS, des illettrés, fanatisés par la propagande et qui, enrôlés dans la machine destructrice, usaient de leur uniforme pour assassiner, exterminer, les peuples désignés par le Führer comme nuisibles. C’est grâce à ces fanatiques que le nazisme a prospéré et a pu devenir une puissante et efficace machine de guerre tournée aussi bien contre l’ennemi extérieur que contre les juifs, allemands ou non, ainsi que sur ceux qui tentaient de résister.
AUSCHWITZ n’aurait pu fonctionner sans les SS à qui GOEBBELS avait appris qu’un juif n’était pas un non homme dont le sang, contaminé par le péché originel, était une menace pour le sang allemand.
Nous avons vécu l’occupation nazie. Nous savons encore de quels crimes les nazis étaient capables. Nombreux sont ceux et celles qui payèrent de leur vie de résister à la propagande allemande.
Les dictateurs, religieux ou politiques ne seraient rien sans ces jeunes gens fanatisés par la propagande, à qui leurs chefs promettent la gloire éternelle et la reconnaissance de  Dieu. Devenus des automates obéissantes, ils croient à leur mission d’où ils tireront un devenir glorieux, saints et héros dont les noms s’inscriront dans la liste des immortels.

NELSON MANDELA / JESUS

 

JESUS NELSON MANDELA

 

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L’image que les catholiques nous renvoient de leur dieu est celle d’un anti-héros,

Celle d’un vaincu, de quelqu’un qui ne se bat pas mais encaisse, subit son supplice sans se plaindre et va jusqu’au terme de la mission qu’il s’est donnée, sans jamais prononcer la moindre parole accusatrice contre ses bourreaux et ses juges.

Cette image, admirable en soi, témoigne de son courage.

Elle témoigne aussi malheureusement de sa totale solitude et de son impuissance a changer, par lui-même, quoi que ce soit, dans ce monde hostile où il venu partager la vie des hommes.

Ce comportement moralement héroïque correspond-il au désir des juifs asservis par Rome qui aspirent à vivre une vie moins cruelle, une autre vie dans laquelle, libérés de leurs chaînes, ils ne seraient plus les jouets des puissants et même leurs esclaves.

 

Les catholiques sont fiers de leur héros mais en même temps celui-ci déçoit toutes celles et ceux qui rêvent de liberté et d’inventer une autre vie, non pas une vie conçue par d’autres, fût-ce des prêtres ou un dieu quelconque, dans laquelle ils seraient tous égaux et collectivement responsables.

Les peuples aspirent à la liberté. Ils ne veulent plus plier les genoux devant des autorités policières, devoir se taire,  toujours obéir.

Alors que Nelson Mandela se meurt, la tentation est forte de comparer l’homme de dieu et l’homme politique.

La vie de Nelson Mandela est celle d’un homme d’un immense courage. Il a transformé radicalement la vie du peuple noir soumis aux lois iniques et criminelles de l’apartheid.

Condamné comme terroriste et communiste, il sort de prison après 27 années  d’emprisonnement et fut élu Président de la République d’Afrique du Sud.

Ayant lutté toute sa vie contre  la ségrégation raciale. Il mit un terme à un siècle d’injustice durant lesquels les noirs étaient privés de liberté et méprisés par une minorité qui défendait sa supériorité blanche et chrétienne.

 

Il n’est pas inutile de comparer Mandela et les différents Papes de Rome, en tant qu’ils sont les substituts de Jésus, durant le XXème siècle.

De quelles actions courageuses ont-ils été les acteurs ?

Qu’ont-ils fait d’autre que de parler, parler et encore parler pour que rien ne change ?

Ils furent le plus souvent les alliés des dictateurs. Ils signèrent avec ceux-ci des concordats par lesquels ils se firent les complices de ceux qui détenaient leur pouvoir par la force, obtenant en échange que l’Eglise soit protégée et puisse continuer à exercer librement sa mission évangélisatrice.

Hitler ayant signé avec le cardinal Pacelli, futur Pie XII, un Concordat en juillet 1933, fit cadeau à l’église allemande d’un impôt nouveau, le Kirchensteuer, dont les revenus lui furent intégralement versés durant toute la guerre.

Tout s’achète. Il suffit de mettre le prix. Acheter l’Eglise, obtenir son silence sur l’extermination des juifs et l’obéissance du peuple catholique sacrifié à Stalingrad, ne coûtait pas cher au Führer.

Le Pape Jean-Paul II fut l’ami du général Pinochet ainsi que Josemaria Escriva de Balaguer, fait marquis par Franco et sanctifié par ce même Pape.

 

On retrouve ces temps ci Jésus aux cotés des mères et pères de famille, processionnant dans les rues contre le mariage pour tous.

Les catholiques sont fiers de manifester publiquement leur opposition à une loi qui, à ce qu’ils disent, « remet en cause l’ordre naturel et menace la civilisation ».

« La famille est sacrée. Un enfant naît d’un homme et d’une femme. »

 

La loi ne remet pas en cause le mariage chrétien.

Ni l’Eglise qui a dit non a la masturbation, à la contraception, à l’avortement, au préservatif et à la pilule, à l’homosexualité ni le Pape Benoît XVIqui  déclara que les homos étaient des êtres immatures et déviants. ne pouvaient accepter le mariage gay. Elle va devoir bientôt condamner l’euthanasie, sa dernière chance d’affirmer son pouvoir sur l’évolution des mœurs.

 

Rome a perdu successivement toutes les batailles. Pendant des années, elle a tout fait pour interdire le préservatif en Afrique allant jusqu’à affirmer que le latex dont il est fait laisse passer le virus par ses pores

Condamner le préservatif dans un continent ravagé par la maladie qui touchait les enfants de mères malades du Sida était un acte criminel.

Les journaux nous apprennent que le millionième bébé africain né d’une mère ayant le sida est né sans avoir contracté le virus. Bravo la médecine.

 

Ne rien faire, s’opposer à tout progrès, demeurer passif, telle est la règle qu’applique l’Eglise se conformant ainsi au vœu de son géniteur, Jésus de Nazareth, cloué sur sa croix sur le Golgotha et venu sauver l’humanité du péché.

 

« Dieu livra son Fils aux hommes pour que les hommes le livrent à la mort » (cardinal Urs on Balthazar)

« Dieu ne voulut pas accorder son pardon gratuitement, » affirme le cardinal Newman, béatifié récemment par Benoît XVI. Ce pourquoi  jugea que, seul, son Fils, s’étant fait homme parmi les hommes, était en mesure de payer, au prix exorbitant de son sang, la Rédemption des péchés des hommes.

 

L’Eglise a la passion du sacrifice.

Dans chaque Eglise, suspendu au pilier qui fait face à la chaire d’où le prêtre prêchait autrefois à ses paroissiens, un Christ en agonie, souffre et meurt publiquement pour le salut d’une humanité passive qui compte sur lui pour payer son entrée dans le Royaume de son Père.

 

Cette passivité, cette soumission, cette obéissance dont fait preuve le Crucifié pour obtenir de son Père qu’il efface le péché d’Adam et Eve dont nous sommes les héritiers, sont les vertus que l’Eglise exige de ses fidèles.

Durant la Messe, le peuple de Dieu écoute sa parole, chante des cantiques, prie, s’agenouille, se lève, s’assoit, mange le corps du Crucifié, relève la tête au moment de l’Ite Missa et rentre sagement chez lui pour partager en famille le repas du dimanche.

Dieu et son Eglise se satisfont de l’acceptation de son sort par une foule qui se tient sagement à l’écart des mouvements de l’histoire.

L’important étant de traverser le temps et d’arriver au Jour du Jugement Dernier quand Dieu pèsera les actions de chacun, gardant autour de lui les justes et jetant dans les enfers les insoumis.

Contrairement à Jésus qui a interdit que son apôtre tire son épée pour empêcher les soldats  de l’arrêter, Nelson Mandela, comme Gandhi et le pasteur Martin Luther King sont pour nous des exemples. Ils ont cru qu’un peuple, quand il se comporte collectivement est capable de gagner sa liberté.

Gandhi fut assassiné. Le pasteur Luther King fut assassiné. Nelson Mandela a échappé à la mort à plusieurs reprises.

Tous trois avaient raison de croire qu’uni, ils pouvaient conquérir leur liberté.

Le combat politique est toujours collectif.

Jésus est mort seul, abandonné de ses disciples et de son Père qui êtes aux cieux.

Il est mort. Mis au tombeau, la légende affirme qu’il est ressuscité des morts. Qui l’a su ? Est-il descendu dans Jérusalem ? S’est-il présenté à la foule ? Est-il entré dans le Temple et s’est-il montré à ses Juges ? A-t-il pénétré dans le palais de Pilate pour que ce dernier puisse confirmer publiquement que celui qu’il avait condamné au supplice de la crucifixion était ressuscité ?

 

Si Jésus était vraiment dieu, pourquoi ne s’est-il pas montré à la foule compoeée en grande partie de juifs, de romains et aussi de grecs et de voyageurs  venus du pourtour de la Méditerranée, afin que la terre entière reconnaisse qu’il était le Dieu que la terre espérait ?

Jésus a vécu discrètement, est mort discrètement, est monté au ciel. La nouvelle avait si peu d’importance que seuls, deux évangélistes, ont cru nécessaire de le noter.

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« Alors qu’Il priait plus intensément, sa sueur devint comme des gouttes de sang tombant à terre… Jésus alors priait pour nous… Il se laissa blasphémer, abaisser, injurier, prendre, emmener, flageller et crucifier, et toujours il resta comme quelqu’un d’impuissant. Cette pauvreté est un modèle pour notre vie; de cette pauvreté nous devons prendre exemple. »

Angèle de Foligno  13ème siècle