le Dieu qui a, soi-disant, sacrifié son Fils pour que je ressuscite est un assassin.

POURQUOI CE CRIME ABJECT ET SACRILÈGE?

L’EGLISE CATHOLIQUE, AUX ORIGINES DE L’ASSASSINAT DU CHRIST, A EU LE GÉNIE DU GOLGOTHA, POUR NOUS FAIRE TAIRE.

« DIEU, nous dit le cardinal Urs von Balthazar, A LIVRÉ SON FILS AUX HOMMES POUR QUE LES HOMMES LE LIVRENT À LA MORT ».

De son côté, St Paul se réjouit que DIEU N’AIT PAS ÉPARGNÉ SON FILS.

Donc, tout le monde est content et les chrétiens se réjouissent que le Christ ait payé au prix exorbitant de son sang, leur Rédemption.

Pourquoi faire la Révolution puisque le Dieu Père nous promet que, grâce au sacrifice de son Fils, nous entrerons toutes et tous dans le Royaume du Père?

Ne soyons pas impatients. Inutile de s rebeller, de prendre les armes, de se soulever, de faire la Révolution.

Dieu et son Eglise ont tout prévu.

CE QUI IMPORTE AVANT TOUT, C’EST QUE NOUS OBÉISSIONS, QUE NOUS NE REBELLIONS PAS, QUE NOUS OBÉISSIONS, QUE NOUS NOUS TAISIONS  ET QUE NOUS VOTIONS FILLON, DONC POUR LES RICHES.

C’EST SIMPLE, NON, LE CHRISTIANISME?

 

 

 

 

LE TERRORISME SEXUEL – ( 2 )

LE TERRORISME SEXUEL – ( 2 ) suite

Les sites criminels qui justifient, en bloc, le titre de cet article sont d’autant plus dangereux qu’ils sont d’accès gratuit, et qu’il n’est pas nécessaire de décliner son email, son âge, choisir un pseudo, payer.
Je l’ai dit dans mon blog précédent qui porte le même titre ces sites sont particulièrement dangereux pour nos enfants qui vont y visionnent des scènes d’une violence extrême. De fait, ils assistent à des crimes atroces commis par un ou plusieurs hommes sur des femmes nues, prises au piège de liens multiples, soumises, brutalisées, violées, par des hommes qui ne dissimulent même pas leur visage.
J’ai le souvenir d’une femme dont la tête était entièrement engagée dans une boule de métal frappée par cadences régulières avec une tige métallique.
Je ne viens pas ici pour décrire les scènes criminelles que j’ai vues mais pour appeler notre République au secours.

                                       QUE FONT LES PARENTS?
                                       QUE FONT LES DÉPUTÉS?
                                       QUE FAIT LA JUSTICE?

Nos enfants ne fréquentent pas les sites pédophiles.
Par contre, ils n’ignorent pas les sites d’adultes où l’entrée est libre.
Je pense qu’un enfant qui verrait les scènes criminelles que j’ai vues ne pourra jamais les effacées de sa mémoire tellement elles sont atroces.

Il n’y a pas si longtemps que La pilule, le préservatif, les moyens anticonceptionnels que condamnent encore l’Eglise n’existaient pas. Les familles de plus de 12 enfants étaient fétées, honorées par la République.
Il aura fallu deux mille ans et l’invention de la pilule pour que les couples amoureux, et particulièrement les femmes, soient délivrés de la peur d’être enceinte.
FAIRE L’AMOUR PAR AMOUR DE L’AMOUR EST POSSIBLE EN TOUTE LIBERTÉ.
NE PAS AVOIR D’ENFANT N’EST PLUS SIGNE D’ÉGOÏSME COMME DANS MON ENFANCE.
Pour la première fois de notre histoire, la fécondation et l’amour sont dissociés.
On peut librement faire l’amour sans vouloir concevoir un enfant.
QUELLE HEUREUSE NOUVELLE.
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OUI, C’EST BEAU L’AMOUR PARTAGÉ LIBREMENT ENTRE PARTENAIRES.
MAIS L’AMOUR DOIT RESTEFR UN TEMPS DE BONHEUR ET DE PLÉNITUDE FESTIVE.

Défendons-nous contre ceux qui, fanatisés, idéologisés, s’approprient le corps des femmes pour le mutiler, le détruire.
Parents, réveillez-vous.
Ne laissez pas vos enfants libres de voyager dans internet.
Ils feront de mauvaises rencontres et d’autant plus destructrices que vous n’aurez pas conduit leur curiosité.
N’attendez pas que que le mal se répande.
Dénoncez ces sites machistes conçus par des criminels qui apprendront à vos fils que les femmes sont des êtres mineurs que l’on peut détruire à sa guise.
Exigez de la République que nos élus prennent leurs responsabilités. Qu’ils ne nous mentent. Il est possible de fermer ces sites.

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POURQUOI USER DU MOT TERRORISME?

PARCE QUE JE VOIS DANS LES SITES DONT JE DÉNONCE LA CRIMINALITÉ, LA CRUAUTÉ À L’ÉGARD DES FEMMES, UNE VOLONTÉ DE LES FAIRE SOUFFRIR ET MÊME DÉTRUIRE AFIN D’EXCITER LES PIRES VIOLENCES DES PARTICIPANTS.
JE N’IMAGINE PAS CE QUE LES FEMMES SOUMISES AUX TRAITEMENTS QUE JE DÉNONCE NE DOIVENT PAS POUVOIR SE REMETTRE DE CES TRAITEMENTS CRUELS QU’ELLES NE PEUVENT AVOIR DÉSIRÉES.

JE SUIS RÉVOLTÉ DE SAVOIR QUE L’ÉTAT NE FAIT RIEN.
LA TOTALITÉ DE CES SITES DEVRAIENT ÊTRE EXCLUS.
LES LAISSER DIFFUSER LEURS VIDEOS C’EST ÊTRE COMPLICES.

PARENTS, RÉVEILLEZ-VOUS.
ADULTES, REBELLEZ-VOUS.

LE TERRORISME SEXUEL

LE JOURNAl  LA CROIX a publié ces jours derniers une enquête sur les relations des enfants avec les sites pornographiques. Je souhaite apporter quelques informations supplémentaires et protester, à mon tour, contre l’existence sur internet de sites criminels dans lesquels on peut voir – et nos enfants comme les adultes- des femmes battues, violées par plusieurs hommes, brutalisées,  parfois en public, alors que ceux qui assistent se moquent de la victime.

L’accès à ces sites est libre et gratuit. Pas besoin de donner un email, son âge, de payer. Tout le monde peut entrer dans ces sites, les adultes comme les enfants, les parents comme leurs enfants.

Je veux parler ici des enfants qui accèdent à ce sites par le bouche à oreille de la récréation. A 12 ans, un enfant découvre sa sexualité, le plus souvent sans que ses parents aient cru bon de lui en parler. Parce qu’un adolescent est curieux de tout et qu’il n’a pas l’âge d’agir avec discernement; il devient vite accroc à de tels sites.

Le nier c’est être de mauvaise foi.

La JUSTICE poursuit les pédophiles. Mais les enfants ne fréquentent pas les sites pédophiles s’il en existe. ILS VEULENT TOUT SAVOIR DE LA VIE DES ADULTES. ILS N’IGNORENT PAS QUE PAPA ET MAMAN SE FONT DES CALINS EN CACHETTE.

On trouve tout sur internet, on le sait. On y voit des très jeunes filles s’exhiber nues en toute impudeur dans des sites contenant des blogs dont  l’accès est libre. MAIS ON N’Y BRUTALISE PERSONNE.

Je m’inquiète de penser que la République ne fait rien pour verrouiller ces sites criminels. Pour les enfants qui visionnent ces sites, c’est leur mère, les femmes de son entourage, qui sont, sous ses yeux, violées, brutalisées, méprisées, ridiculisées, traitées comme des « objets » que l’on prend plaisir à détruire.

LE TERRORISME SEXUEL EXISTE. IL EST AUSSI DANGEREUX QUE L’AUTRE CAR IL TUE l’ÂME DE NOS ENFANTS EN LES PERVERTISSANT MALGRÉ EUX. L’ENFANT ENCORE INNOCENT QUI ENTRE DANS CES SITES, N’EN SORT PAS INDEMNE. LES IMAGES QU’IL A REGARDÉES NE S’EFFACERONT PAS DE SA MÉMOIRE.

POURQUOI LES PARENTS SE TAISENT-ILS?

Depuis l’affaire Dutroux, les mamans craignent les pédophiles. Les enfants ne fréquentent pas les sites pédophiles.  Ils n’ont pas d’attirance sexuelle pour les adultes. Par contre, ils sont friands d’images de femmes nues, de couples faisant l’amour. C’est de leur âge et il en est ainsi depuis les origines de l’humanité.

Le désir est en eux comme il est en nous. Ils sont friands de plaisir. Ils ressentent leurs premiers désirs. Les garçons connaissent leurs premières érections. Ils partagent avec des copains de classe les premières masturbations et ils ne deviennent pas homosexuels pour autant.

Certes, au lycée, ils ont droit à des cours sur la sexualité. Mais nul n’ignore que ces cours ont un but étroitement utilitaire. On leur explique comment les parents  » font des enfants ».

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Pour les religions, la sexualité a une fonction exclusive:ment utilitaire. On peut se souvenir que, peu de temps après son élection, le Pape Benôit XVI condamnait la masturbation, pour cette seule raison que le sperme, ainsi gâché pour le plaisir égoïste du coupable, était détourné de sa fonction reproductrice.

La guerre achevée, nous avons totalement changé dede culture. Le temps n’est plus où le Président de la République, récompensait les mères des familles nombreuses, comptant plus de dix enfants. 

Tous les vingt ans les nations européennes se déclaraient la guerre. Ainsi le voulait la tradition.Les garçons de 20 ans s’entretuaient sur les champs de bataille.De leur côté , les prêtres, comme Moïse en son temps, incitaient les femmes à faire beaucoup d’enfants afin que l’Eglise catholique ne cessant de croître, devienne de plus en plus puissante.

Je suis un vieux monsieur de 87 ans. J’avais tout juste 40 ans en 1968.Pour la première fois de l’histoire de notre République il y avait autant de filles que de garçons à vouloir entrer dans les universités.

Les jeunes gens de l’époque ne pensaient pas à faire des enfants pour faire plaisir à leur maman si pressée de jouer avec ses petits enfants. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité les jeunes gens, motivés par un désir innocent ont fait l’amour par amour de l’amour et non par utilité.

Ce fut un grand moment.

 

 

 

 

 

EN CES TEMPS MORTS DE BARBARIE,

EN CES TEMPS MORTS DE BARBARIE,
il importe que les artistes, les savants, les écrivains, les poètes, les cinéastes répondent à la folie meurtrière de fanatiques par des oeuvres originales.
Défendons ensemble notre patrimoine intellectuel, artistique et scientifique, qui témoigne de l’intelligence novatrice et de la dynamique des créateurs de ce pays.
L’armée, la police font leur travail avec courage.
La justice se tient prète à juger les assassins.

Que les cinéastes prolongeant la tradition des Renoir, Truffaut, Resnais, Bresson, Pialat, Melville, Demy, Tati, Clouzot,Truffaut, Demy, Godard, et de tous les autres, réalisent des films inédits qui prouveront au monde entier que les jeunes d’aujourd’hui sont capables d’inventer de nouvelles formes narratives pour mémoriser la disparition des victimes, assassinées froidement pour cette seule raison qu’ils et elles étaient français.
De leur côté, les musiciens nous feront entendre, les voix, les cris, les larmes mêlées ensemble de celles et ceux qui sont morts sans savoir ce qui leur arrivait.
Travaillons ensemble.

Délivrons-nous du Mal en célébrant PUBLIQUEMENT la vie de ceux qui sont morts. Gardons les châleureusement avec nous.
Aimons les toutes et tous. ENSEMBLE, Ils sont nos frères, nos soeurs.
Ils ne sauront jamais pourquoi ils sont morts.
Nous, nous ne l’oublierons jamais.
QU’ILS VIVENT PARMI NOUS ET NOUS CONDUISENT VERS LA PAIX COURAGEUSEMENT ENTRETENUE.
Le fanatisme idéologique n’a d’autre motivation que de tuer et de JUSTIFIER la volonté meurtrière des terroristes en s’autosacrifiant eux-mêmes sur l’autel des divinités.
PARCE QU’ILS SONT INCAPABLES DE JUSTIFIER PAR LE MOYEN DE LA PAROLE OU DE L’ÉCRIT LEUR
MISSION, ILS TUENT.
LE FAIT DE TUER PROUVE LEUR IMPUISSANCE À DONNER DU SENS À LEUR ACTION.

SUFFIT-IL DE S’AUTOSACRIFIER POUR AVOIR RAISON?
MÊME UN DIEU, FILS D’UN PÈRE SOUVERAIN DES CIEUX, S’EST AUTOSACRIFIÉ POUR QUE LE MAL DISPARAISSE A JAMAIS DU COEUR DES HOMMES.
HÉLAS, LE MAL EST BIEN ANCRÉ DANS NOTRE COEUR.
« AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES », cette belle sentence est restée lettre morte.
Jésus avait demandé à ses apôtres d’aimer leurs frères, leurs soeurs, y compris leurs ennemis.

L »HISTOIRE NOUS MONTRE, HÉLAS, QUE CE VOEU N’A PAS ÉTÉ EXAUCÉ.
Les religions, hélas, sont exclusives. Chaque religion prétend être l’unique, la seule vraie et prétend gouverner le monde.
MALHEUR À CELLES ET CEUX QUI NE PARTAGENT PAS « LA VRAIE FOI ».

LA FARCE DU PÉCHÉ ORIGINEL

LA FARCE DU PÉCHÉ ORIGINEL

UNE HISTOIRE DE L’HUMANITÉ DOMINÉE PAR LE PÉCHÉ ORIGINEL EST SANS AUCUN INTÉRÊT.

Je préfère apprendre de la science qu’Adam et Eve ont inventé le feu et la roue que d’apprendre de la bouche des prêtres, que SATAN NOUS A INITIÉS AU MAL.

DIEU ET SATAN  sont deux personnages du monde religieux qui se partagent tous les deux la maîtrise de l’univers, l’un responsable du Bien, l’autre du Mal.

Le premier nous crée, le second nous tue.

Laissons les s’amuser entre eux et, utilisonst ce temps de liberté,pour contester le pouvoir des prêtres et nous appliquer à créer une société composée d’ hommes, inventifs, créatifs, capables d’inventer une société pacifique.

Plutôt que de mourir et de monter au ciel des anges, nous préférerions prolonger notre vie sur la terre et continuer à y vivre dans la paix et non dans la violence.

L’orgueilleuse Eglise, qui s’empresse de nous rappeler que le Dieu Amour, Rédempteur et Miséricordieux, aime tous les hommes, y compris ses ennemis, n’a cessé de se montrer impitoyable envers les religions païennes et les deux autres religions du Livre, tels le judaïsme et l’islamisme.

Malheur à ceux qui contestaient le pouvoir du Pape et de ses acolytes. Malheur à ceux qui se moquaient des fables inventées par les prêtres pour terroriser les peuples et leur promettre une éternité infernale s’ils mettaient en doute les trop fameuses « vérités d’Eglise ».

Les prêtres, asservis à l’autorité du Très Saint Pape, dictant sa Loi du haut de son trône monumentale porté sur les épaules de plusieurs serviteurs, exerçaient leur pouvoir dans des paroisses. Confessant un à un les fidèles, ils connaissaient ainsi tous les secrets les plus intimes de tout un village. Chacun les craignant, ce contrôle leur permettait de régner en maître sur l’ensemble des fidèles. Il est important de noter que, de par l’exercice de leur fonction  ptsacerdotale exercée tous les jours de l’année, ils détenaient plus de pouvoir que les fonctionnaires du roi qui ne visitait le village qu’une fois par an, lors de la collecte des impôts. On comprend que les princes appréciaient les prêtres et donc l’Eglise tout entière, forte du contrôle actif et quotidien du peuple.

On a tort d’ignorer ce pouvoir sacerdotal beaucoup plus puissant que celui des rois bien mal informés  des pensées et de la vie intime de leurs sujets.

Ce pouvoir sur « les âmes » s’étendait inévitablement sur les corps. Le prêtre ivrerégnait d’autant plus facilement sur ses fidèles qu’il était instruit, savait lire et écrire et parlait même le latin. Ses prédications, lors de la Messe du Dimanche, impressionnaient les assistants. Ils savaient, au besoin, les terroriser en les menaçant de vivre éternellement dans les Enfers où un Satan en carton mâché suppliciait les coupables. Malheur à celles et ceux que Dieu jetterait dans les flammes de l’enfer.

La morale ecclésiastique a soumis les peuples durant des siècles jusqu’à la démocratie.

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Le message du Christ « aimez vous les uns les autres, aimez votre prochain   comme vous comme vous vous instruit aimez vous-même, aimez vos ennemis »est resté lettre morte.

C’est par le glaive et par les flammes des bûchers que l’Eglise réussit à s’imposer aux nations européennes, partageant le pouvoir avecres les empereurs, les rois, les princes, 

Dans le discours religieux, la souffrance est obligatoire. La mort est obligatoire.

Impossible d’y échapper.

Le Christ s’est laissé condamner à mort et crucifier sans se révolter afin de nous sauver et de racheter nos péchés avec son sang.

Malgré les supplices, les souffrances, le sacrifice du Fils de Dieu, malgré son sang versé pour nous, Satan continue à nous entraîner dans les crimes les plus atroces, les pires horreurs et JÉSUS ne peut rien changer au cours de l’histoire.

JÉSUS N’A PAS DÉTRUIT SATAN.

NI SON PÈRE, NI LUI N’ONT MIS FIN AU MAL.

SATAN EST SI PUISSANT QUE LE CARDINAL LUSTIGER AFFIRME QU’IL EST RESPONSABLE DE L’EXTERMINATION DE 6 MILLIONS DE JUIFS.

DIEU L’A LAISSÉ FAIRE.

DIEU N’A PAS EU UNE LARME EN VOYANT LES SOUFFRANCES DE SON PEUPLE.

IL L’A ABANDONNÉ AUX SS, AGISSANT SUR ORDRE D’HITLER LEQUEL PEUT SE VANTER D’AVOIR BÉNÉFICIÉ DU CIEL. C’EST EN TOUTE IMPUNITÉ QUE LE FÛHRER DE L’ALLEMAGNE  A PU ASSASSINER LA PRESQUE TOTALITÉ DU PEUPLE D’ISRAËL HABITANT EN EUROPE.

DIEU, affirme le cardinal von Balthazar, a livré son Fils aux hommes pour que les hommes le livrent à la mort.

SINISTRE COMPLICITÉ DE DIEU ET DE L’HUMANITÉ S’ACHARNANT À FAIRE MOURIR SON FILS.

SINISTRE COMPLICITÉ DE DIEU ET DE L’HUMANITÉ INVITÉE À SE PARTAGER LE CORPS DU CHRIST ET À S’ENIVRER DE SON SANG.

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Difficile de croire à un couple originel qui aurait été initié au Mal par Satan, l’Ange du Mal.

Dans la Bible, Adam et Eve sont des êtres en tous points identiques physiquement, mentalement aux auteurs de la Bible.

Nous savons que ce n’est pas vrai.

On ne peut ignorer ce que la science nous apprend sur l’origine de l’humanité.

Le péché originel est une invention des prêtres désireux de nous culpabiliser afin d’innocenter Dieu coupable d’avoir raté sa création.

Satan est un personnage indispensable, l’intermédiaire entre Dieu et nous. 

Autant charger ce dernier de nous avoir initiés au Mal.

Nous sommes en pleine fantaisie.

Tout cela est enfantin.

Sans le péché originel, pas de Christ, pas de Dieu fait homme, pas de Crucifié payant au prix exorbitant de son sang, notre Rédemption et donc pas d’Eglise et pas de prêtres.

Pas de fidèles, soucieux d’entrer dans le Royaume imaginaire des prêtres, lavés de leurs péchés.

Nous avons compris.

Tous ces récits bibliques et évangéliques n’ont d’autre but que de justifier l’existence des prêtres.

Qu’importe que Dieu existe puisque l’Eglise survit de siècle en siècle.

Nous voila soulagés de savoir que nous ne sommes pas coupables et que les prêtres sont des faussaires et des charlatans qui vivent bienheureux de notre crédulité.

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JESUS ET LEON BLUM

Je sais qu’adolescent, enfermé, durant les années de guerre, de par la volonté de mes chers parents très catholiques, dans un collège de jésuites, j’ai eu le courage de lire, un gros morceau de la Bible et des Evangiles.
Ma déception fut grande.

J’ai vécu deux événements distants de 32 ans: 1936, le Front Populaire et 1968, la révolte étudiante, deux événements politiques aux conséquences considérables, deux moments importants de la vie sociale qui ont tous deux « changé la vie », deux moments forts qui marquent la revanche des classes ouvrière et moyenne, deux moments vie qui, parce qu’ils avaient une allure de fête, ont marqué ma vie.
Je me souviens encore et pourtant je n’avais que 8 ans quand Léon Blum, le « juif le plus haï de France », imposa les congés payés et la semaine de 40 heures.
Je me souviens des jours heureux de l’été 36, où pour la première fois de l’histoire des peuples, les salariés ont eu droit légalement à des vacances payées par le capital et ont bénéficié de la semaine de 40 heures.
Elle fut riante, chantante, la nuit du 14 juillet. Les gens s’embrassaient. Ils se sentaient exister politiquement.
LA NOTION DE JUSTICE SOCIALE N’APPARAÎT NI DANS LA BIBLE, NI DANS LES ÉVANGILES.
JÉSUS IGNORE CES REVENDICATIONS.
TOUS LES PEUPLES ONT RÊVÉ DE LIBERTÉ.

Jésus s’étant fait homme parmi les hommes, j’aurais aimé savoir ce qu’il pensait de la vie sociale dans la Palestine de son époque. On a trop le sentiment qu’il s’en moque.
Jésus tient un discours exclusivement religieux.
Les notions de liberté, de citoyenneté n’apparaissent nulle part dans ses paraboles.
Au contraire. L’obéissance, la soumission sont au programme.
LE GOLGOTHA EST CE MOMENT DÉCISIF DE LA VIE DU CHRIST OÙ CELUI-CI NOUS DONNE L’EXEMPLE DE SA SERVITUDE VOLONTAIRE.
« PÈRE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE. ».
On s’étonne qu’il n’y ait jamais de dialogue entre le Père et le Fils.
On voit bien que la vie quotidienne des juifs ne l’intéresse pas.
La présence des romains et de l’armée de l’Empire le laisse indifférent.
Il ne souffre pas de l’occupation romaine.
Il n’a aucun projet politique.
IL ACCEPTE LE MONDE TEL QU’IL L’A TROUVÉ ET NE PRÉVOIT PAS D’EN CHANGER LE FONCTIONNEMENT.
Il constate la misère, la pauvreté mais ne propose rien pour combattre l’injustice.
Qu’il y ait tant de pauvres écrasés par quelques riches ne le concerne pas.
Il ignore la mortalité infantile, les épidémies, l’hygiène domestique.
NOUS NE SOMMES QUE DE PASSAGE.
Tout est dit par cette seule phrase qui souligne la fragilité de la vie humaine comparée à la vie éternelle. Que sont quelques années passées sur la terre à côté de l’éternité?
Que vaut la souffrance comparée à une éternité de bonheur dans laquelle toute souffrance est bannie.
Si on admet que la moyenne de vie au temps de Jésus ne devait pas dépasser 25 ans, on comprend que la fragilité de la vie humaine était admise par toutes et tous et que l’éternité représentait un événement extraordinaire.
Qui n’a jamais rêvé de vivre éternellement?

L’ETERNITÉ, soit, mais pour y faire quoi?
Prier Dieu. Obéir à Dieu. Admirer Dieu. Chanter les louanges de Dieu.

Jésus n’a qu’un but: apprendre à l’humanité à quitter la terre sans se retourner.
Sa prédication est claire. Il nous presse de tout abandonner, de nous détacher de nos amis et même de notre famille afin que, revenus à l’état originel, nous puissions entrer dans le Royaume du Père.
NOUS SOMMES DE PASSAGE.
LES MOINES ET LES NONNES QUI S’ENFERMENT À DOUBLE TOUR DANS LEURS CROYANCES, SONT CONVAINCUS QUE CE QUI SE PASSE SUR LA TERRE N’A AUCUN INTÉRÊT. ILS VEULENT ÊTRE PRÈTS À RÉPONDRE À L’APPEL DU SEIGNEUR.

Ce dégoût pour la vie terrestre a conduit l’Eglise à adopter des positions radicales comme de se déclarer hostile aux travaux de Copernic, de Giordano Bruno et de Galilée.

LE CARDINAL LUSTIGER ACCUSE SATAN DU CRIME D’AUSCHWITZ.

Le cardinal LUSTIGER, lors d’une émission de télévision consacrée à la Shoah, affirma que SATAN était le vrai responsable d’AUSCHWITZ. ( Hitler et les nazis agissant sur ordre de Satan.)

Le cardinal, parlant au nom de l’Eglise, avec autorité, reconnaissait ainsi l’existence criminelle de Satan et que DIEU n’avait rien fait pour l’empêcher de commettre son crime, abandonnant ainsi son peuple élu d’Israël au pouvoir de l’Archange du Mal.

Comment Dieu peut-il accepter que le plus beau des archanges qui s’est retourné contre Lui commette de telles abominations?
Dans quel but?

Dieu s’est-il réjoui de savoir que Satan avait puni son peuple de la Bible, le punissant cruellement pour ses péchés?

Comment croire que Dieu ait pu assister à l’extermination de 6 millions de juifs sans réagir?
N’est-il pas vrai que le Dieu Souverain des cieux a permis aux notables juifs et au procureur romain, 2000 ans avant Auschwitz, d’assassiner son Fils, sans qu’il s’en émeuve?

les engagements politiques de l’Eglise et la baisse du nombre des fidèles

Il ne semble pas que l’Eglise catholique, alors qu’elle constate un déficit dans la fréquentation des fidèles, tienne compte  du facteur politique.

L’Eglise, en tant qu’elle est une institution traditionnaliste, est, à l’évidence, de droite, comme elle le fut,
depuis toujours, durant la monarchie comme de la République.
A droite, cela veut dire clairement qu’elle a soutenu durant des siècles les empereurs et les rois qui bénéficiaient de son soutien, étant elle-même soutenue par eux.
Comment le pouvoir politique aurait-il pu ignorer le pouvoir de l’Eglise sur les fidèles des paroisses? Le curé jouait un rôle déterminant dans la conduite de ses fidèles. Il les connaissait tous, était informé de tout ce qui se passait secrètement.
Il connaissait mieux ses paroissiens que les envoyés du roi qui ne venaient qu’une fois par an.
Le curé baptisait mariait enterrait. Il était au plus près de la vie des familles dont il connaissait chaque composant.
Tout le village lui obéissait.
Cette importance du curé du village et de ses adjoints, le pouvoir politique ne pouvait l’ignorer. Le roi devait compter avec chacun d’eux du fait qu’ils étaient les représentants légaux de l’autorité divine et donc de toutes les formes d’autorité politique et civile dans chacun des villages de France.
Le pouvoir politique appartenait au roi mais le pouvoir moral était l’affaire du curé et de ses vicaires.
La Messe du dimanche était obligatoire. Nu ne pouvait la manquer quelle que soit l’ardeur de sa foi. La confession permettait aux prêtres de se retrouver dans une relation d’intimité dans les confessionnaux, d’influencer ses ouailles une à une.
Aucune institution politique qu’elle fut impériale, royale, républicaine n’a jamais bénéficié d’un tel pouvoir.

Enfant, c’était la guerre de 39-45, mes parents m’avaient enfermé dans un collège religieux situé temporairement dans un « château « entouré d’un parc immense dans la campagne dijonnaise.
Ils pensaient que je serai à l’abri des bombardements et que je recevrai une éducation chrétienne.
Je devais apprendre les vertus chrétiennes que sont l’honnêteté, l’ardeur au travail, le sacrifice, l’amour de la terre, la politesse, l’innocence.
C’était la guerre. De nombreux profs étaient prisonniers en Allemagne.
Ceux qui nous faisaient la classe étaient un peu n’importe qui.
Je me souviens du professeur aveugle de la classe de 5ème qui, sortant du collège sans être accompagné, tomba et fut broyé par le métro.
Je me souviens d’un homosexuel dont la tenue et la démarche pouvaient surprendre dans un collège catholique. De deux frères qui nous faisaient la classe, encore vêtus de leur habit militaire auquel ils avaient ôté les insignes. A l’évidence, ni l’un ni l’autre n’avaient les connaissances requises pour être professeur.
Malgré la discipline très stricte, on trouvait le moyen de s’amuser.
En vérité on s’ennuyait à mourir dans cette campagne sans relief, vivant toute l’année durant dans l’ignorance du monde extèrieur.
Le fait de ne côtoyer que des garçons finit par être pesant.
Je n’ai pas connu de camarades ouvertement homosexuels. Nous avions des jeux entre nous, des jeux de l’adolescence, courants dans toutes les institutions religieuses fermées à triple tour.
Un seul professeur a souhaité me manifester quelques excès d’affection et a voulu illustrer celle-ci par des attouchements que j’ai repoussés. Je ne lui en veux pas. Il était malheureux comme nous.
Ce n’était ni l’Irlande ni les USA.
Nous étions maintenus dans l’ignorance de la guerre, censée sans doute nous traumatiser.
Des peuples mouraient alors que nous vivions dans le silence, les yeux clos, les oreilles bouchées.
Nous ne devions rien savoir, rien entendre de ce qui se passait dans le monde.
Nous devions seulement nous soucier de sauver notre âme et nous montrer reconnaissants à l’égard de Dieu qui a crucifié son Fils pour nous sauver de notre asservissement au péché.
Pour la sainte Eglise il n’existe qu’un événement historique important qui décide du salut de l’humanité et ce n’est pas la guerre mais Le Golgotha et son dieu Christ livré aux hommes par son Père afin que les hommes le livrent à la mort.
Rien ne compte que ce Dieu crucifié, asservi à la Loi criminelle des sacrifices de sang par ce même Père qui, se réjouit st Paul, n’a pas épargné son Fils contrairement à Yawhé qui épargna le jeune Isaac.

Un jour, un nouvel élève, venu de Paris,
prononça le nom de Stalingrad.
Ce nom nous était inconnu.
Il nous raconta que les allemands étaient entrés en URSS mais que les soviétiques avaient arrêté leur progression dans la ville de Stalingrad.
Cette nouvelle nous remplit de joie.
Nous qui étions ignorants de ce qui se passait dans le monde nous eûmes l’impression d’être intégrés dans la société des hommes, en cachette de nos révérends pères jésuites.

Nous n’acceptions pas d’être exclus du monde réel, de vivre dans cette ambiance religieuse, feutrée, muette et aveugle.
Pour nos professeurs, nous étions des enfants et cela suffisait pour que nous soyons exclus du monde réel.
Qui avait pris cette décision sinon nos parents en accord avec les jésuites.
A l’écart d’un villlage composé de deux grandes fermes, loin du bourg le plus proche, nous vivions dans l’ignorance, occupés seulement à aimer Dieu qui ne semblait pas mieux instruit que nous des événements tragiques qui nous étaient cachés.
Nous primes la décision collectivement de nous débrouiller pour collecter des nouvelles.

L’Eglise institutionnelle était pétainiste.
Pétain était catholique.
Pétain c’était l’anti-Blum, l’anti-front populaire accusé d’avoir accordé aux travailleurs le goût du plaisir, de la paresse en votant les lois sur les congés payés et la semaine de 40 heures.
Tandis que les allemands travaillaient sans relâche à se donner un armement moderne, les familles françaises se ruaient sur les plages de la Côte d’Azur, faisant fuir les habitués des hôtels de luxe qui fermèrent leurs portes.
Pour la première fois dans l’histoire ouvrière française, les ouvriers français pouvaient se reposer tout en touchant leurs salaires.
Pour la droite française et donc pour l’Eglise catholique de telles lois ne pouvaient qu’encourager les ouvriers à la paresse et à l’immoralité.
D’où la défaite de l’armée française face aux armées allemandes en juin 1940 et la substitution de l’Etat Français à la République démocratique et laïque.
J’avais 10 ans en 1938 alors que j’étais élève d’un collège de jésuites, rue Franklin dans le 16ème tout près de la place du Trocadero et du nouveau Palais de Chaillot construit pour l’exposition internationale de 1937.
Tous, nous avions vu dans l’espace qui séparait la place du Trocadero et la Seine, s’ériger, face à face, menaçants, le bâtiment de l’URSS communiste et stalinienne faisant face à celui de l’Allemagne nazie et hitlérienne.
En haut du bâtiment soviétique, avait été érigée une statue composée d’un homme et d’une femme en marche vers l’avenir, l’homme brandissant un marteau, la femme une faucille.
Les deux outils disposés l’un au dessus de l’autre symbolisaient l’union des paysans et des ouvriers.
En face, au dessus du temple allemand avait été dressée la statue de l’aigle germanique, immobile, les ailes repliées sur fond de croix gammée.
Ces deux statues situées intentionnellement face à face nous projetaient dans l’avenir.
Le Pape Pie XI n’avait pas hésité à signer avec Hitler un Concordat en juillet 1933, quelques mois après son élection grâce aux voix du parti catholique le Zentrum, dirigé par Mgr Kaas, un ami du cardinal Pacelli, nonce apostolique à Berlin et futur Pie XII.

On ne peut omettre de rappeler la signature des accords du Latran entre Pie XI et Mussolini en 1929.
En Espagne, la guerre civile opposant la droite fasciste et la gauche républicaine et communiste s’acheva par la victoire de l’armée du général Franco qui fut félicité chaleureusement pour sa victoire sur les républicains par le Pape Pie XII en 1938.
L’Eglise ne dissimulait pas sa crainte de voir les démocraties européennes gangrenées par le communisme athée et collectiviste.
Mieux valait soutenir les dictateurs qui, eux-mêmes, s’appuyaient sur les catholiques lesquels étaient favorables à l’extermination du socialo-communisme.

Il ne semble pas que l’Eglise catholique, alors qu’elle constate un déficit de ses fidèles, tienne compte dans les raisons de la baisse de la fréquentation de ses églises, du facteur politique.
Les valeurs dites de droite sont, en fait, les valeurs prêchées par l’Eglise.
L’Eglise, en tant qu’elle est une institution traditionnaliste, est, à l’évidence, de droite comme elle le fut,
depuis toujours.
A droite, cela veut dire clairement qu’elle a soutenu durant des siècles les empereurs et les rois, étant elle-même soutenu par eux.
La Révolution française nous délivra d’un coup de notre double servitude.
Plus de rois, plus de Pape. Enfin, libres.

IL N’EST PAS POSSIBLE DE RACONTER L’HISTOIRE DE FRANCE QUI COURT DEPUIS LA DÉCLARATION DE GUERRE EN 1914 JUSQU’À 1990, date de la fin de l’URSS, sans souligner les relations actives entre l’Eglise catholique et tous les mouvements de droite ainsi qu’avec les principales dictatures européennes.

Je peux très facilement donner les raisons politiques pour lesquelles je ne peux pas partager la foi de l’Eglise en un Christ Sauveur.
Parmi plusieurs justifications équivalentes j’en citerai une:

J’ai été profondément scandalisé par l’amitié fervente qui a lié le Pape Jean-Paul II avec le général-dictateur PINOCHET arrivé au pouvoir grâce à l’appui de la CIA laquelle agissait au nom du Président NIXON, décidé  à mettre fin à l’expérience socialiste de Salvador ALLENDE.
Les liens de JP II avec la Maison Blanche étaient connus.
Cette alliance entre l’Eglise catholique et les USA se prolongea durant toute la guerre froide.
Le même Jean-Paul II apporta dans la valise diplomatique les dollars nécessaires à Solidarnosc qui lui furent confiés par le Président Carter.
L’Eglise institutionnelle est libre d’agir comme elle le souhaite en raison de ses intérêts politiques et financiers.
Est-elle dans son droit quand elle exige de ses fidèles qu’ils partagent avec elle ses engagements politiques?
J’ai de même été scandalisé quand j’ai lu la lettre adressée par le Pape Pie XII, en 1938, à Franco, le félicitant pour sa victoire contre les républicains.
J’ai toute ma vie lutté contre le fascisme, le nazisme, contre les dictatures, aussi bien celle imposée par Staline à toute la Russie que celle imposée par Franco à l’Espagne et par Pinochet au Chili.

Ancien élève des jésuites et fortement marqué  malgré moi par leur enseignement sectaire, j’ai eu beaucoup de mal à me délivrer de leur tutelle religieuse.
La guerre finie, dès les premières élections, j’ai voté à gauche afin de bien marquer ma rupture avec la morale bigote des prêtres et pour dénoncer le soutien que l’institution ecclésiale apporte à toutes les formes de pouvoir politique aussi bien que civil.

N’étant pas ouvrirern je ne suis pas inscrit au parti communiste.
J’ai voté toute ma vie socialiste, donc à gauche par réaction à la collaboration de la sainte Eglise avec des dictatures criminelles.
Vichy n’avait qu’un but: effacer la République. Leon Blum, l’homme du Front Populaire, le juif le plus haï de France, fut livré aux allemands par le gouvernement de Pétain et déporté à Buchenwald.

L’Eglise, institution internationale, est libre de ses choix.
Elle est libre en tant qu’état de signer des accords avec d’autres états, fussent-ils des dictatures.
Mais elle n’est pas libre en tant qu’elle représente le Christ d’agir en tant qu’une institution politique ordinaire.

On attend de l’Eglise qu’elle ne s’affiche pas avec des autorités politiques criminelles.
La présence à St Jacques de Compostelle de ca rdinaux et d’évêques, entourant le Caudillo et faisant le salut fasciste, le jour du Te DEUM est un acte politique gravissime.
Comment imaginer que le Christ était présent ce jour-là aux côtés d’un assassin notoire, Franco.
Rappelons que Josemaria Escriva de Balaguer, ancien ministre de Franco qui le fit marquis de Peralta, fondateur de l’Opus Dei, déclara en 1945, qu’HITLER et FRANCO avaient tous deux sauvé l’Europe chrétienne menacée par le communisme.
Est-ce pour cette déclaration à la gloire d’Hitler que ce prêtre fut déclaré saint par Jean-Paul II?
Les voies de la sainteté sont impénétrables.

Je pense avoir dit clairement les raisons politiques qui ont causé mon départ de l’Eglise. J’ai jugé que ses engagements politiques, toujours favorables à la droite et à certaines dictatures extrèmes, étaient en totale contradiction avec l’enseignement du Christ que je n’imagine pas signer des traités avec Hitler ni chanter le Te Deum en faisant le salut fasciste avec Franco ou célébrer la mémoire héroïque d’Hitler, soi-disant vainqueur de l’URSS, si l’on écoute St Balaguer.

Le christianisme devint religion officielle de l’empire romain sur décision de l’empereur Constantin qui, après avoir célébré les dieux païens, se fit baptiser à l’approche de la mort.
Cette alliance étroite entre le pouvoir officiel et l’Eglise fut, durant tout le temps des rois et des empereurs, une constante de son histoire.
Chaque pouvoir, le politique comme le religieux, avait besoin du soutien de l’autre, tous deux se concertant pour que l’ordre règne.

La République est le premier pouvoir qui prit ses distances avec une Eglise qui, elle-même, s’efforça d’abattre tous les régimes républicains.
La guerre finie, Berlin aux mains des armées soviétiques, Hitler suicidé, la paix revenue, l’Eglise catholique s’est tournée vers les USA où Pie XII, déjà avant guerre, avait pris des contacts.
On parle d’un voyage du Pape François aux USA où il va être reçu en ami.
J’ai souligné que l’Eglise catholique française est politiquement de droite.
Elle a hérité du Pape Pie IX béatifié par Jean-Paul II.

Il est le Pape qui a dénoncé avec force, la République, le suffrage universel, l’émancipation des femmes, la liberté de la presse, la liberté de conscience, l’éducation laïque.
Aujourd’hui, l’Eglise semble ne plus vouloir abattre la République, condamner le suffrage universel.
LES PLEINS POUVOIRS POLITIQUES ET RELIGIEUX N’APPARTIENNENT PLUS NI AUX NOBLES NI À L’ÉGLISE.
C’EST UN E RÉVOLUTION QUI A COMMENCÉ EN 1989 ET SE PROLONGE ENCORE AUJOURD’HUI.

Ni la royauté, ni le Vatican n’ont accepté ce bouleversement social qui leur a ôté tous les droits qu’ils s’étaient donnés à eux-mêmes, a ffirmant qu’ils tenaient leur pouvoir de Dieu Lui-même.
Il est vrai que pendant des siècles l’Eglise persista à déclarer, comme le fit Pie IX? que le pouvoir vient directement de Dieu.
Aorès le Concordat signé entre l’Eglise et Hitler, les évêques allemands incitèrent leurs fidèles à reconnaître dans la personne d’Hitler, le chef légitime de l’Allemagne.
De même, dès octobre 1940, les évêques de France incitèrent leurs fidèles à reconnaître dans le maréchal Pétain, le chef légitime de la France.

Depuis que l’élection des Papes se fait sous le regard de la télévision, nous avons appris que le St Esprit était le guide de l’élection.
Christ lui qui, par de subtils jeux d’influence, conduit les cardinaux à élire celui que Dieu Lui-même a choisi.

Que ce soit pour Hitler, pour Pétain et pour tous les autres, c’est Dieu qui décide ce qui fit dire à Pie IX que celui qui désobéit à son supèrieur désobéit à Dieu Lui-même.
Question subsidiaire: si c’est vraiment Dieu qui sélectionne les chefs, peut-on considérer que c’est lui qui a choisi Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Bokassa, Ceauczescu?
Enfant, élève de l’école primaire, adolescent, élève du collège de jésuites, je ne soupçonnais pas les liens étroits entre certains partis politiques et l’Eglise.
J’étais trop jeune pour être informé des révoltes de 1934. Par contre, j’étais directement impliqué dans le Front Populaire.

Le tragique dans cette narration historique vient de ce que les fidèles ne s’intéressent absolument pas à l’activité politique d’une Eglise qui n’a jamais fait l’effort de justifier ses décisions.
Tout se passe à Rome, dans les étages du Vatican sans que jamais un Pape n’ait cru nécessaire d’expliquer sa politique.
Les fidèles vivent dans un espace-temps exclusivement spirituel géré par les prêtres des paroisses alors que ce qui se décide à Rome ne les concerne pas.
Comme son maître Jésus, le chrétien obéit et ne se pose pas de questions.
Tout ce que fait le Pape est bien.
Il le fait parce que Dieu veut qu’il le fasse.
Que l’Eglise soutienne de façon visible le général-dictateur Franco ne pose aucune question aux catholiques espagnols.
Pour eux, ils en sont persuadés, le diable se nomme Staline. Le communisme est le mal absolu du seul fait qu’il veut abolir simultanément la propriété privée et la religion qui a toujours respecté le droit de chacun de posséder des biens et d’en profiter à sa guise.
Le communautarisme, le communisme, la socialisation des moyens de production, sont autant de pratiques qui sont considérées comme spoliatrices de même que la lutte des classes fut considérée comme un concept erroné.
Il n’y a pas de lutte des classes affirmait Jean-Paul II. Le riche n’est pas l’ennemi du pauvre. Le riche ne s’enrichit pas du travail des pauvres. Qu’importe d’ailleurs comment il s’enrichit, sa richesse lui appartient et la société n’a aucun droit sur elle en dehors de l’impôt.
On comprend que l’Eglise se soit alliée aux dictateurs européens qui avaient à charge de défendre les biens des riches et le pouvoir des puissants.

CROIRE EN DIEU C’EST JUSTIFIER L’EXISTENCE D’UN POUVOIR SUPÉRIEUR, DOMINATEUR ET EXCLUSIF. ON COMPREND QU’UNE TELLE JUSTIFICATION AIT PU SOURIRE À NOMBRE DE NOS DICTATEURS QUI ONT BÉNÉFICIÉ DE L’AIDE ACTIVE ET DÉCISIVE DE LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE.
N’est-ce pas celle-ci qui nous apprend que c’est Dieu et Lui seul qui choisit les empereurs, les rois, les chefs, les patrons, les hommes de pouvoir?
Quelle chance pour Hitler de savoir, comme l’ont affirmé les prêtres catholiques après la signature du Concordat, qu’Hitler était le chef légitime de l’Allemagne.

ACCEPTER LE POUVOIR DE DIEU, SE SOUMETTRE TOUT ENTIER À SA VOLONTÉ, OBÉIR, C’EST LE SEUL MOYEN D’OBTENIR LA RÉCOMPENSE À LAQUELLE RÊVE LÉGITIMEMENT TOUT ÊTRE HUMAIN: RESSUSCITER ET ENTRER DANS L’ÉTERNITÉ.

Qui résiste à une telle promesse?
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Les raisons de ne pas croire aux dires de l’Eglise sont nombreuses.
Je n’ai jamais pu regarder Jésus cloué sur sa croix comme un Dieu.
Ce spectacle vulgaire m’ennuie et ne m’émeut pas. Comment comprendre le comportement de Jésus durant sa Passion? Est-il Dieu celui qui obéit, qui se tait devant Héode, qui accepte sa double condamnation à mort, juive et romaine, qui subit les crachats, les injures, les moqueries, la couronne d’épines, les clous dans les mains et les pieds et d’être attaché sur une croix, d’agoniser et de mourir sous la surveillance d’une poignée de soldats romains, abandonnné par ses apôtres à l’exception de Jean et par son Père, veillé seulement par Marie et quelques femmes pleureuses.
Avons-nous besoin d’une telle caricature de Dieu? Que peut pour nous un dieu vaincu, un dieu sacrifié, un dieu assassiné?
Nous ne sommes pas les ennemis de Dieu. De l’Eglise seulement et de ses prêtres. Dieu? Nous n’avons rien à dire de Lui pour cette seule raison que jusqu’à nouvel ordre il est un être de fiction.
Qui a vu ce Père généreux qui, affirme le cardinal von Balthazar, a livré son Fils aux hommes pour que nous le livrions à la mort? Même Jésus, agonisant sur sa croix l’a interpellé « Père pourquoi m’as-tu abandonné » et Dieu ne lui a pas répondu.
Quelle sainte, quel saint ont vu le Père? Auquel des chrétiens Dieu a-t-il parlé dans la langue natale de son interlocuteur?
Cherchez bien. Vous ne pouvez citer personne.
Dans les Psaumes de l’Ancien Testament, il est courant que des juifs se montrent reconnaissants à Yawhé, le remerciant de les avoir protégés de leurs ennemis.? Combien de fois des juifs se réjouissent que Dieu ait vaincu ceux qui leur voulaient du Mal?
Pouvez-vous citer des textes écrits par des chrétiens qui remercieraient Dieu de les avoir protégés de leurs adversaires?
Depuis que Jésus a repris sa place à la droite de son Père, le Dieu Père qui s’est tu durant l’agonie de son Fils demeure silencieux.
Oui, Dieu est absent. Certes, les prêtres parlent de Lui abondamment quoiqu’aucun d’eux n’ait jamais vu Dieu et n’ait parlé avec Lui.
Le silence de Dieu est assourdissant.
LE DIEU AMOUR EST ÉCONOME EN MATIÈRE DE TENDRESSE. IL N’AIME GUÈRE SES ENFANTS ADOPTIFS.

Nous sommes las des condamnations de l’Eglise, des accusations qu’elle porte contre Adam et Eve. C’est SATAN le coupable et Dieu qui a créé Satan et qui lui a laissé la vie sauve afin qu’il puisse initier Adam et Eve au Mal.
Nous savons qu’ADAM et EVE n’ont tué personne et n’avaient donc pas de sang sur les mains.
LE ,SANG NE VIENT PAS D’EUX, NE VIENT PAS DE YAWHÉ MAIS DU DIEU CHRÉTIEN ET DE JÉSUS SON FILS.
C’est bien Jésus qui, à la demande de son Père, a voulu s’auto-sacrifier sur l’autel du Golgotha, expier nos péchés et payer, au prix exorbitant de son sang notre Rédemption.
Pourquoi autant de barbarie alors que l’Eglise proclame inlassablement que Dieu est Amour?
Je ne veux pas être aimé de cette façon cruelle et à la fois puérile.

Nous ne vivons plus au temps heureusement disparu des religions païennes.
Parce que le christianisme a été fondé sur un sacrifice au cours duquel un Dieu Fils s’est offert spontanément à son Père, lui payant avec son sang la Rédemption de l’humanité, je me refuse à cautionner de telles cruautés.
Le christianisme est une forme encore active de paganisme.
( à suivre)