et QUE VIVE CHARLIE malgré les ASSASSINS

listeJJcharlieJJ-C’est quand quelqu’un meurt qu’on s’aperçoit qu’il était indispensable.
C’est quand Charlie Hebdo est assassiné que l’on prend conscience qu’on ne pourra pas s’en passer.
Je ne me souviens plus du numero 1 de Charlie. Je sais que j’attendais toujours le mercredi avec impatience, jour de la publication commune de CHARLIE et du CANARD ENCHAÎNÉ, deux hebdomadaires très différents mais qui se complétaient.

CHARLIE, journal mal élevé, vulgaire, blasphématoire, tirait à boulets rouges sur la BÊTISE, donc sur le sérieux, sur la religion, catho, islamiste, les bigots, les fanatiques, les assassins, tous ceux qui détenant une parcelle de pouvoir, dans quelque domaine que ce soit, politique aussi bien que religieux, se vantaient orgueilleusement de détenir la VÉRITÉ, la Vérité majuscule, la Vérité indiscutable, .

LA PRATIQUE DE LA LIBERTÉ est trop souvent mal appréciée de ceux qui prétendent être les propriétaires de la PENSÉE, de ceux tous ceux qui la confisquent à leur profit.
LA BÊTISE, sous toutes ses formes, tel est l’adversaire ordinaire de CHARLIE, l’orgueilleuse BÊTISE, celle dont se nourrissent avidement les chefs de guerre, les dictateurs, tous les salauds qui abusent de leur pouvoir, fût-il minuscule.

Le nazisme a trouvé une grande partie de sa force nuisible, criminelle sur des CONS, des illettrés, fanatisés par la propagande et qui, enrôlés dans la machine destructrice, usaient de leur uniforme pour assassiner, exterminer, les peuples désignés par le Führer comme nuisibles. C’est grâce à ces fanatiques que le nazisme a prospéré et a pu devenir une puissante et efficace machine de guerre tournée aussi bien contre l’ennemi extérieur que contre les juifs, allemands ou non, ainsi que sur ceux qui tentaient de résister.
AUSCHWITZ n’aurait pu fonctionner sans les SS à qui GOEBBELS avait appris qu’un juif n’était pas un non homme dont le sang, contaminé par le péché originel, était une menace pour le sang allemand.
Nous avons vécu l’occupation nazie. Nous savons encore de quels crimes les nazis étaient capables. Nombreux sont ceux et celles qui payèrent de leur vie de résister à la propagande allemande.
Les dictateurs, religieux ou politiques ne seraient rien sans ces jeunes gens fanatisés par la propagande, à qui leurs chefs promettent la gloire éternelle et la reconnaissance de  Dieu. Devenus des automates obéissantes, ils croient à leur mission d’où ils tireront un devenir glorieux, saints et héros dont les noms s’inscriront dans la liste des immortels.

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