le droit de dire « NON »

LA LIBERTÉ C’EST LE DROIT DE DIRE NON
SANS ÊTRE SACRIFIÉ, ASSASSINÉ, EMPRISONNÉ, BAILLONNÉ, MONTRÉ DU DOIGT, EXCLU DE LA SOCIÉTÉ.

Les anciens ont connu les dictatures de MUSSOLINI, FRANCO, SALAZAR, HITLER, AINSI QUE L’ETAT FRANÇAIS DU MARECHAL PETAIN.
Malheur à ceux qui refusaient de se soumettre et d’obéir à des Etats policiers.
TOUT LE MONDE CONNAÎT LE NOM D’AUSCHWITZ, l’un des camps d’extermination dans lesquels les nazis assassinaient les juifs dénoncés par la propagande et décrits comme des non-hommes.

Trop de crimes ont été commis depuis deux mille ans par les différents pouvoirs politiques et religieux parce que les victimes contestaient la légitimité du pouvoir politique et religieux.
L’Eglise catholique, qui enseignait les hommes mais aussi les jugeait, n’hésita pas à livrer au bourreau celles et ceux considérés comme des hérétiques, celles et ceux qui refusaient de s’agenouiller aux pieds du Pape et qui remettaient en question les vérités de l’Eglise.

LA LIBERTÉ EST AVANT TOUT UN DROIT INDIVIDUEL.
TOUT ÊTRE HUMAIN EST EN DROIT DE CRITIQUER ET DE CONTESTER LES DÉCISIONS DU POUVOIR, QU’IL SOIT POLITIQUE OU RELIGIEUX.
TOUT ÊTRE HUMAIN EST DANS SON DROIT QUAND IL DIT NON PARCE QUE SA RAISON DIT NON.
En 1914, JAURÈS souhaitait que les peuples disent non à la guerre, dans un grand élan humaniste, sachant que la guerre n’a jamais rien résolu mais qu’elle tue des millions d’innocents.
Les millions de soldats des deux camps, morts au champ d’honneur, n’auraient-ils pas mieux fait de s’unir contre la guerre que de vivre durant quatre ans dans des circonstances dramatiques éprouvantes?

FAIRE USAGE DE SA LIBERTÉ EST TOUJOURS UN RISQUE CAR LES ÉTATS N’AIMENT PAS QU’ON LEUR DÉSOBÉISSE, QU’ON DÉNONCE LEURS DÉCISIONS, QU’ON CRITIQUE LEURS ACTIONS, QU’ON CONTESTE LEUR LÉGITIMITÉ.

On sait que plusieurs soldats, épuisés, désespérés de constater que leurs sacrifices ne servaient à rien, que leur courage s’épuisait, que les camarades mouraient en grand nombre, que les blessés s’amoncelaient dans les hôpitaux de campagne, furent fusillés, sur ordre de l’Etat-Major, considérés comme des traîtres.

 

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